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    Chaud / Froid : pourquoi et comment utiliser la cryothérapie et la thermothérapie

    Bouillotte ou Poche de Glace : A quoi ça sert ?

     

    Le but n'est pas ici de fournir une étude détaillée de la physiologie du corps humain, soumis à une source de chaleur ou de froid ; mais d'avoir une compréhension simple des effets et ainsi obtenir une synthèse quant à ses applications.

     I / Le Froid :

     

     I.1 / Effets physiologiques :

     

    Une source de froid au contact de la peau à pour conséquence de :

     

    - Provoquer localement une vasoconstriction des vaisseaux sanguins. 

      • Ce qui limite la formation d'un oedème et d'un hématome
      • Ce qui diminue le passage des médiateurs chimiques responsables de l’inflammation et de la douleur.
      • Ce qui ralentit le métabolisme cellulaire et ainsi limite la production des déchets métaboliques et d’acide lactique

     I.2 / Applications :

     

    •   I.2.a) Le froid s'utilise précocement pour contenir et (non bloquer*) l’inflammation primaire en réaction à un traumatisme.

    *Le processus inflammatoire est nécessaire pour la réparation des tissus lésés, la prise d’anti-inflammatoire est donc à proscrire ici (au moins dans les 72h).

     

    Cela permet de calmer la douleur mais surtout de diminuer le délai sur le temps de cicatrisation des tissus (ligaments, …)

     

    S’applique sur :

      • Luxation (après réduction !)
      • Déchirure tendineuse, ligamentaire, ou musculaire (=claquage)
      • Entorse
      • Contusion
      • Tendinite 

    ATTENTION : Après application du froid au regard d’une articulation, celle-ci sera plus raide, les mouvements perdront en précision et en coordination, si bien que reprendre son activité physique ou sportive à cet instant, présente un risque de blessure.

     

    Méthode a) :

    Appliquer pendant au moins 20 min, une source de froid comprise entre 15 et 5°*

    * ATTENTION : Une T° cutané <5° peut provoquer des lésions neurologiques superficielles et des engelures.

     

    A faire idéalement avant la mise en place d’une contention (le strapping étant la solution la plus adaptative à la morphologie de chaque individu) mais est à poursuivre 2x/jour jusqu’à J3 après la lésion.

    •  I.2.b) Le froid s'utilise également précocement pour la récupération musculaire.

    Cela permet de limiter la production d'acide lactique et autres déchets métaboliques liés à l'effort qui vient dêtre produit.

     

     Méthode b) :

    Immersion totale ou d'une partie du corps, dans une eau de 9 à 12°, pendant 15 min. (Bon courage !)

    • I.2.c) Pour des pathologies à +J3 d'ancienneté, c’est le principe de la douche écossaise qui sera appliqué afin de tonifier les différents tissus par un effet drainant.

    L’alternance de froid et de chaud améliore la circulation sanguine locale. Cela favorise l’élimination des toxines métaboliques tels que l’acide lactique et augmente l’apport en oxygène des tissus.

     

    Cette méthode est utile cette fois pour :

     

      • la récupération musculaire et articulaire post traumatique à J4 (pathologies cités précédemment)
      • les pathologies inflammatoires chroniques* : (* En phase inflammatoire  aigue = Froid pendant 20 min)
        • les rhumatismes inflammatoires (Arthrites, Polyarthrites Rhumatoïdes,…)
        • les algodystrophies

    Méthode c.1: Pour les pathologie post-traumatique de J4 à J7

    Durée = 20 min

    Application de Froid = 8 minutes

    Faire une pause (enlever la source de froid) = 4 minutes

    Application de Froid = 8 minutes

     

    Méthode c.2: Pour les pathologie post-traumatique à +J8 et pour les pathologies inflammatoires chroniques

    Durée = 25 min

    Application de Chaud = 5 minutes

    Application de Froid = 1 minute

    Application de Chaud = 4 minutes

    Application de Froid = 1 minute

    Application de Chaud = 4 minutes

    Application de Froid = 1 minute

    Application de Chaud = 4 minutes

    Application de Froid = 5 minutes

    I.3 / Contre indication :

      • Troubles de la sensibilité cutanée
      • Allergies au froid
      • Syndrome de Raynaud
      • Cryoglobulinémie (présence dans le sang d’immunoglobulines qui précipitent en-dessous d’une certaine température)

     I.4 / Résumé des applications :

    Traumatologie

    Pathologie Inflammatoire

     I.5 / Quand consulter son étiopathe :

     

    Quand et pourquoi consulter votre étiopathe : 

     

    1) Cela permet de diagnostiquer la lésion et d’établir le traitement adapté.

     

    2) De J1 à J3 : Pour réajuster les articulations et poser un moyen de contention adapté si nécessaire.

    Une articulation remise dans son axe physiologique permet de supprimer les tensions douloureuses et ainsi favoriser la cicatrisation des tissus éventuellement lésés.

    Un retour à une utilisation fonctionnelle plus rapide voir immédiate est alors possible. (Cela évite aussi qu’une inflammation chronique n’apparaisse et que l’articulation désaxée ne s’use prématurément)

     

    3) Une nouvelle fois ensuite, si besoin, pour un travail d’assouplissement des tissus lésés, et éliminer ainsi les douleurs et raideurs persistantes.

     

    4) Pour les pathologies plus anciennes et qui n’ont pas été traité rapidement, la consultation est utile également mais le nombre d’intervention sera alors variable.

     

     

     I.6 / Matériels :  

      • Une vessie ou un sac de congélation contenant des glaçons + de l'eau (afin de mieux répartir la source de froid et assurer un contact sur toute la zone souhaité.
      • Une poche de gel ( Une bande,  adhésive ou non, permettra d'appuyer toutes les surfaces de la poche pour une meilleure efficacité. )

     

    L'application peut se faire à même la peau ou avec un linge / un sopalin imbibé d'eau pour une meilleure conduction.

    Cela protègera également la peau des gelures.

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      II / Le Chaud :

       

       II.1 / Effets physiologiques :

       

      Une source de chaud au contact de la peau à pour conséquence de :

       

      -Provoquer localement une vasodilatation des vaisseaux sanguins. 

        •   Ce qui permet d'évacuer plus rapidement les toxines (CO2, acide lactique) et 
        •   Ce qui permet d'oxygéner les tissus lésés et ainsi de favoriser la cicatrisation.

       

      -Détendre localement les muscles et autres tissus de collagènes

      II.2 / Applications :

        

        • Les contractures
        • Les courbatures
        • Les crampes

       

      A proscrire sur les déchirures musculaires, tendineuses et ligamentaires : car la vasodilatation local renforcerai le saignement induit par le traumatisme.

      II.3 / Contre indications :

       

        • Troubles de la sensibilité cutanée
        • Problème cardiaque
        • Diabète

      II.4 / Matériels :

       

      Une bouillotte permet un apport de chaleur durable et simple d’utilisation mais l’eau chaude de la douche ou du bain fonctionne aussi.

       

      Au contact de la peau, la T°doit être supérieur à 38°*

       

      * Sachez que la peau brûle en 1min 30 à 50°, en 15min à 48° et en 2h45 pour 45°

      source : étude des brûlures par eau chaude sanitaire réalisé par la comission de sécurité des consommateurs

      II.5 / Utilité en complément des soins étiopathiques:

       

       L’application de chaud s’avère appréciable après une séance d’étiopathie afin d’éviter l’apparition des courbatures et des douleurs qui son souvent une réaction secondaire du traitement.

       

      Cela sert aussi, dans les cas de contractures permanentes déjà installés. 

       

      De plus, associé avec le froid, comme je l’ai décrit dans le chapitre I.2.c , c’est un excellent moyen de traiter des pathologies inflammatoires chroniques.

       

      Il ne faut toutefois pas perdre de vue que le chaud, reste avant tout un moyen complémentaire, à un soin étiopatique qui traitera, lui, la cause du problème.

       

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